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 La colonisation européenne

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freitas
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MessageSujet: La colonisation européenne   La colonisation européenne EmptyMar 10 Juin 2008 - 22:06

La colonisation européenne

Les nations amérindiennesLes premiers conflits entre européens et peuples amérindiens seraient survenus aux alentours de 1006, quand quelques groupes de vikings essayèrent d'établir des colonies permanentes le long de la côte de Terre-Neuve. Selon les sagas nordiques, les autochtones beothuk (appelés les skrælings ou skrælingar par les vikings) réagirent si violemment que les nouveaux arrivants auraient été contraints d'abandonner et de renoncer à leurs intentions premières de colonisation. Par la suite, les peuples amérindiens développèrent alors une réputation de violence et de sauvagerie parmi les colons européens, bien que ceci soit en partie dû à des différences culturelles. Les amérindiens ne supportaient pas l'idée de se rendre, et étaient enclins à torturer et tuer ceux qui le faisaient[2].


Avant l'arrivée des européens, quelques guerres entre nations amérindiennes prenaient une apparence formelle et rituelle, et causaient de ce fait assez peu de pertes[3]. Mais des preuves de combats beaucoup plus violents ont été relevées, voire même le génocide complet d'un groupe par un autre, comme l'anéantissement de la Culture de Dorset de Terre-Neuve par les beothuks, et aussi par les inuits dans d'autres régions. L'absence de preuves sur la continuité génétique ou culturelle du peuple Dorset laisse présumer qu'il a été victime d'un total anéantissement. Juste avant la colonisation française le long du fleuve Saint-Laurent, le peuple iroquois a été complètement éradiqué, probablement dans une guerre avec leurs voisins. Les études qui tentèrent de montrer la survivance de certains groupes après le XVIe siècle se sont révélées non concluantes.
Après l'arrivée des européens, les combats devinrent plus sanglants et critiques dû au fait que les différentes tribus se trouvaient impliquées dans les rivalités économiques et militaires des colons européens. À la fin du XVIIe siècle, les nations amérindiennes de la côte Est adoptèrent rapidement l'usage des armes à feu, supplantant celui des arcs traditionnels[4]. Alors qu'un guerrier expérimenté était en mesure d'éviter une flèche arrivant sur lui, et qu'une armure de bois offrait une protection contre les flèches, rien ne pouvait le protéger d'une balle. Même des blessures aux membres pouvaient se révéler fatales lorsque l'on considère le calibre important des armes à feu de l'époque. Ceci augmenta de manière significative les pertes humaines, qui augmentèrent encore dramatiquement à cause de la distribution d'armes à feu et de chevaux parmi les nations amérindiennes.
Les nations autochtones devinrent ainsi des alliées importantes, aussi bien des français que des britanniques, dans la course à l'hégémonie en Amérique du Nord durant les XVIIe et XVIIIe siècles. Ces alliances eurent pour conséquence une escalade croissante de la violence dans la région. La scalpation, qui aujourd'hui est considérée comme antérieure à l'arrivée des européens, devînt de plus en plus pratiquée car les européens demandaient la présentation des scalps comme preuves de leurs succès militaires[5].
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MessageSujet: Re: La colonisation européenne   La colonisation européenne EmptyMar 10 Juin 2008 - 22:07

Les premières colonies françaises

La colonisation européenne 200px-Fer_-_Le_Canada%2C_ou_Nouvelle_France%2C_la_Floride%2C_la_Virginie%2C_Pensilvanie%2C_Caroline La colonisation européenne Magnify-clip

Carte de la Nouvelle-France montrant certaines tribus d'Amérindiens au Canada, 1702



Les français, conduits par Samuel de Champlain, fondèrent une colonie à Port-Royal (aujourd'hui Annapolis Royal) en 1605 et à Québec en 1608, puis entrèrent rapidement en conflit avec certains des autochtones, s'étant insérés dans certaines alliances pré-existantes. Par exemple, peu après la fondation de Québec, Champlain rejoignit une alliance huron-algonquine face aux iroquois. Lors des premiers combats, la puissance de feu supérieure des français aboutit à la dispersion rapide de grands groupes d'amérindiens, donc les fortifications s'étaient avérées inutiles face aux canons français. Les iroquois changèrent alors de stratégie en combinant leurs talents de chasseurs et leur connaissance approfondie du terrain avec l'usage des armes à feu acquises auprès des Hollandais. Ils développèrent une tactique de guérilla qui devint rapidement redoutable pour tous, à part pour la poignée de cités fortifiées.La colonisation européenne 150px-CompagnieFrancheMarine_Qc-2 La colonisation européenne Magnify-clip
La compagnie franche de la marine exerce son droit de cité dans la vieille ville fortifiée de Québec, à l'occasion du 398e anniversaire de la ville, le 3 juillet 2006.



De plus, comme les français fournissaient quelques fois des armes à leurs alliés autochtones, les iroquois s'engagèrent dans une guerre destructrice avec les tribus de la région des grands lacs. Durant le premier siècle de leur colonisation, la menace majeure que durent affronter les habitants de la Nouvelle-France était représentée par ces iroquois, tout particulièrement par ceux les plus à l'est, les mohawks. Comme la majorité des tribus de la région étaient alliées avec les français, les iroquois s'unirent en premier avec les Hollandais puis, après la cession des Nouveaux-Pays-Bas à l'Angleterre, aux britanniques. Ces derniers leur garantissaient un apport en armes encore plus important que celui fourni par les Français aux autres tribus.
Les guerres entre français et iroquois continuèrent par intermittence jusqu'en 1703, se caractérisant par une brutalité hors-normes dans chaque camp. En réponse à la menace iroquoise, le gouvernement français dépêcha sur place le régiment de Carignan-Salières, le premier groupe de soldats professionnels en uniforme qui posa le pied sur le sol canadien. Après l'instauration de la paix, ces soldats furent démobilisés. Ils formèrent par la suite le noyau des compagnies franches de la marine, la milice locale, à la fin du XVIIe siècle.
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MessageSujet: Re: La colonisation européenne   La colonisation européenne EmptyMar 10 Juin 2008 - 22:09

Le conflit franco-anglais Le Canada a été colonisé par deux nations européennes majeures qui ont un passé conflictuel commun assez important. Par conséquent, cette rivalité ancienne ne pouvait que se reporter sur le territoire canadien actuel. Durant les XVIIe et XVIIIe siècles, la guerre entre ces deux colonisateurs a presque été continue.

XVIIème siècle

La colonisation européenne 300px-Frontenac_receiving_the_envoy_of_Sir_William_Phipps_demanding_the_surrender_of_Quebec%2C_1690 La colonisation européenne Magnify-clip
Avant la Bataille de Québec, Frontenac repoussa l'offre de reddition de l'émissaire anglais par cette réplique célèbre: « La seule réponse que je ferai à votre général viendra de la bouche de mes canons et du feu de mes mousquets ».

Deux ans après la fondation de la colonie française de Port-Royal, les Anglais débutèrent leur première installation à Jamestown en Virginie. De plus grandes colonies allaient alors émerger depuis ces premières têtes de pont. La colonie française de Québec sur le fleuve Saint-Laurent était basée sur la traite des fourrures et ne recevait qu'un soutien assez tiède de la part du pouvoir français. Par conséquent, manquant d'un réel soutien et affrontant des conditions climatiques extrêmes, le développement de ces colonies du nord fut assez lent. Les colonies anglaises, plus favorablement localisées au sud, développèrent une économie diversifiée et prospérèrent. Le résultat fut qu'aux alentours des années 1750, lorsque la rivalité économique, politique et militaire arriva à son paroxysme durant la guerre de Sept Ans, la population totale des treize colonies anglaises s'élevait à un million cinq cent mille individus alors que leurs rivaux français n'étaient que soixante mille. Par conséquent, devant ce désavantage numérique énorme et en dehors de leurs seules places fortes à Québec et Louisbourg, les Français ont été forcés d'emprunter la tactique de la guérilla, utilisée précédemment par les amérindiens. Cette guérilla prit peu après le nom de la petite guerre[6].
Il y eut de nombreux affrontements entre les deux belligérants au cours du XVIIe siècle. En 1629, un groupe de maraudeurs anglais capture et brûle la place forte de Québec, puis emporte Champlain et ses subordonnés vers l'Angleterre pour y être emprisonnés. Cependant les Français reviennent en 1632, reconstruisent leur capitale et relancent leurs efforts. L'affrontement majeur suivant à Québec au cours du XVIIe siècle intervient en 1690 quand, alarmées par les attaques de la petite guerre, les colonies anglaises de la Nouvelle-Angleterre envoient une expédition armée au nord, sous le commandement de sir William Phips, avec pour but de capturer la source du problème: Québec même. L'expédition ne bénéficia pas d'une organisation digne de ce nom et n'eut que peu de temps pour remplir son objectif, arrivant à destination à la mi-octobre, juste avant que le Saint-Laurent ne gèle complètement. C'est pendant cet évènement que fut prononcée l'une des plus grandes répliques de l'histoire militaire canadienne. Lorsque Phips l'invita à se rendre, le gouverneur Louis de Buade de Frontenac, assez âgé et servant alors son deuxième mandat, lui répondit "La seule réponse que je ferai à votre général viendra de la bouche de mes canons et du feu de mes mousquets.". Après une tentative avortée de débarquement sur la rive de Beauport à l'est de la cité, les forces anglaises durent se retirer sur les eaux glacées du Saint Laurent.
En 1695, Pierre Le Moyne d'Iberville se voit chargé d'attaquer les postes anglais établis sur la côte atlantique de Terre-Neuve. Iberville navigue avec ses trois vaisseaux en direction de Plaisance (l'actuelle Placentia), la capitale française dans cette région. Les pêcheurs français et anglais exploitaient les ressources des Grands Bancs depuis leurs installations dans cette province, suivant un traité datant de 1687, mais le but de la nouvelle expédition française de 1696 était néanmoins d'expulser les Anglais de Terre-Neuve. Iberville et ses hommes quittent Plaisance le 1er novembre 1696 et marchent en direction de Ferryland à 80 kilomètres au sud de St. John's. Neuf jours plus tard, Iberville lance ses forces navales et détachements à pied au nord, vers la capitale anglaise, qui se rend le 30 novembre 1696 après un siège de courte durée. Après avoir porté la guerre à St. John's, les hommes d'Iberville détruisirent presque entièrement les ports de pêche anglais le long de la côte Est de Terre-Neuve. Par la suite, plusieurs raids terrorisèrent les hameaux cachés dans les baies et criques, brûlant, pillant, et faisant des prisonniers. À la fin du mois de mars 1697, seules Bonavista et Carbonear demeuraient sous la tutelle anglaise. En quatre mois de raids, Iberville a été responsable de la destruction de 36 installations.

Début du XVIIIème siècle

La colonisation européenne 200px-Louisbourg_1758 La colonisation européenne Magnify-clip
Carte de la région de Louisbourg en 1758



Au cours du XVIIIe siècle, le conflit franco-anglais s'intensifia à mesure que la rivalité entre les deux nations mères empirait en Europe. Le gouvernement français, s'inquiétant du sort ses possessions, injecta de plus en plus de troupes en Amérique du Nord. De coûteuses garnisons étaient maintenues sur les comptoirs de commerce de fourrures, les fortifications de Québec furent améliorées et augmentées. Une nouvelle ville fortifiée vit le jour sur la côte Est de l'île Royale (ou Île du Cap-Breton), la forteresse de Louisbourg, surnommée la "Dunkerque du Nord".
Les colonies françaises et anglaises d'Amérique du Nord entrèrent en guerre à trois reprises pendant le XVIIIe siècle. Les deux premières guerres étaient des extensions de conflits européens de plus grande envergure: la guerre de succession d'Espagne (1701-1714) et la guerre de succession d'Autriche (1740-1748). La troisième, la guerre de Sept Ans (1756-1763), débuta dans la vallée de l'Ohio. La petite guerre des forces françaises laissa une traînée de terreur sur son passage à travers les villes et villages du nord de la Nouvelle-Angleterre, atteignant parfois même la Virginie[7]. La guerre s'étendit également sur les forts se trouvant sur les rives de la baie d'Hudson. En 1713, des forces britanniques réussirent à prendre le contrôle de Port Royal, la capitale française de l'Acadie, sur le territoire actuel de la Nouvelle-Écosse. Cette perte força la France à céder le contrôle de la Nouvelle-Écosse à la Grande-Bretagne dans le traité d'Utrecht, laissant en revanche les territoires actuels du Nouveau-Brunswick, des îles du Prince-Édouard et de Cap-Breton sous contrôle français. Les possessions anglaises de la baie d'Hudson furent garanties par ce même traité.
Durant la guerre de succession d'Autriche, des éléments de la milice de Nouvelle-Angleterre, sous les ordres de William Pepperrell et du commodore Peter Warren de la Royal Navy, réussirent à prendre Louisbourg en 1745. À la suite du traité d'Aix-la-Chapelle qui mit fin à la guerre en 1748, la France récupéra Louisbourg en échange de certaines de ces conquêtes en Hollande et en Inde. Les habitants de Nouvelle-Angleterre se sentirent outragés et, comme contrepoids à la présence des forces françaises à Louisbourg, les britanniques fondèrent la place militaire d'Halifax en 1749, pourvue d'une base navale importante installée dans sa rade spacieuse.
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MessageSujet: Re: La colonisation européenne   La colonisation européenne EmptyMar 10 Juin 2008 - 22:12

La guerre de Sept Ans La colonisation européenne 250px-Carte_Guerre_de_7_ans_Am%C3%A9rique_du_nord La colonisation européenne Magnify-clip
Carte des positions franco-anglaises à la veille de la guerre de Sept Ans

La colonisation européenne 15px-Searchtool-80%25 Article détaillé : Guerre de Sept Ans.

En 1754, la guerre de Sept Ans commence en Amérique du Nord. Pour les anglo-saxons, elle ne s’appelle d’ailleurs pas guerre de Sept Ans mais « French and Indians war », indiquant bien qu’elle concerne aussi les Indiens, même si c’est avant tout un conflit entre puissances européennes. Les Français commencèrent par contester les revendications des commerçants de fourrures anglais ainsi que des spéculateurs terriens portant sur une zone allant de l'Ohio Country jusqu’à l'ouest des Appalaches, terre qui était revendiquée par certaines colonies britanniques dans leurs chartes royales. En 1753, la France commença à occuper militairement la zone en construisant une série de forts. En 1755, les Britanniques envoyèrent deux régiments pour déloger les français (l'expédition Braddock), mais ils ont été réduits à néant par les forces françaises et indiennes alors qu'ils approchaient de Fort Duquesne. La guerre fut officiellement déclarée en 1756 et, à Québec, six régiments français furent mis sous le commandement d'un nouveau général de quarante-quatre ans, récemment arrivé, le marquis Louis-Joseph de Montcalm. Deux bataillons l'accompagnaient, portant le total des troupes professionnelles françaises dans la colonie à environ quatre mille hommes. C'était la première force militaire d'importance présente sur ce qui allait
devenir le sol canadien.La colonisation européenne 200px-Portrait_of_Montcalm La colonisation européenne Magnify-clip
Le marquis Louis-Joseph de Montcalm

Sous les ordres de leur nouveau commandant, les français commencèrent par quelques victoires sur les britanniques. La première d'entre elles est la bataille de Fort William Henry au sud du lac Champlain où, en 1757, plus de deux-mille quatre cents hommes se rendirent, pour la plupart soldats britanniques. Au cours de l'année suivante, une autre victoire de même importance se produisit lorsqu'une armée anglaise, forte de quinze mille hommes sous le commandement du major général James Abercrombie, fut défaite alors qu'elle attaquait une fortification française à Carillon (plus tard renommée Fort Ticonderoga par les britanniques), à la pointe sud du lac Champlain. Les français n'étaient pas plus de trois mille cinq cents mais, avant que les britanniques ne battent en retraite, ils avaient infligés des pertes à l'ennemi évaluées à deux mille hommes, pour la plupart soldats britanniques, alors qu’ils n’avaient perdu que trois cent cinquante hommes. Dans le même temps, l'effort de guerre britannique fut galvanisé par l'arrivée au pouvoir du premier ministre William Pitt qui était déterminé à gagner des batailles, déclarant que l'Amérique du Nord serait le point central de l'effort de guerre. En juin 1758, une force britannique de treize mille hommes sous le commandement du major général Jeffery Amherst, avec James Wolfe parmi ses subordonnés, débarqua et captura la
forteresse de Louisbourg. La colonisation européenne Magnify-clipLa colonisation européenne 250px-Benjamin_West_005
La mort du général Wolfe à la bataille des Plaines d'Abraham en 1759, représentée par Benjamin West.

Une année plus tard, Wolfe se fixa la cité de Québec comme objectif. Après plusieurs échecs, notamment durant la bataille de Beauport ou à Montmorency, Wolfe réussit à installer discrètement son armée à terre, formant des rangs le 12 septembre sur les plaines d'Abraham. Montcalm, malgré le désaccord de son état-major, sortit de la ville avec une force numériquement inférieure pour aller à l'encontre des britanniques. Une bataille épique s'en suivit durant laquelle Wolfe fut tué, Montcalm mortellement blessé ainsi que six-cent cinquante huit britanniques et six cent quarante-quatre français tués ou blessés. Durement touchés par le mitraillage anglais, les français se retirèrent dans la citadelle et endurèrent un siège éprouvant, avant de finalement capituler le 18 septembre.

Néanmoins, au printemps 1760, le dernier général français, François Gaston de Lévis, marcha en direction de Québec depuis Montréal et battit les britanniques à la Bataille de Sainte-Foy, dans une configuration similaire à la bataille de l'année précédente. La situation était inversée, les français assiégèrent Québec et les britanniques se retranchaient derrières les fortifications. Cependant, les français durent finalement accepter la perte de la Nouvelle-France quand la Royal Navy plutôt que la flotte française arriva par le Saint-Laurent après la fonte des glaces. La France perdit la plupart de ses possessions nord-américaines, ne gardant seulement que les petites îles de Saint-Pierre-et-Miquelon comme port de pêche pour la zone des Grand Bancs. Les français partirent officiellement d'Amérique du Nord en 1763 à la signature du traité de Paris. La France avait le choix de conserver soit la Nouvelle-France ou soit la colonie sucrière de Guadeloupe, optant finalement pour cette dernière vu sa profitabilité, 10 fois supérieure à celle de ses possessions de Nouvelle-France.

La colonisation européenne 160px-Fort_Richelieu_1695 La colonisation européenne Magnify-clip
Plan du fort Richelieu en 1695 près de Sorel-Tracy.

La menace française étant éliminée, l'énervement gagna peu à peu les colonies anglaises de l'est, sur le littoral. La révolution américaine trouve notamment ses racines dans le fait que les colons supportaient mal de devoir payer des taxes afin de financer les installations militaires, bien qu'il n'y ait plus d'ennemi apparent. Sentiment de frustration qui augmenta lorsque les motivations anglaises commencèrent à apparaître. En effet, la vallée de l'Ohio et d'autres territoires de l'ouest, précédemment réclamés par la France, ne furent pas annexés aux colonies britanniques existantes, spécialement la Pennsylvanie et la Virginie, qui avaient pourtant réclamé ce rattachement de longue date. À la place, ces territoires ont été laissés de côté au profit des amérindiens. La guerre d'indépendance des États-Unis d'Amérique (1775-1783) vit les révolutionnaires utiliser la force afin de se libérer des règles britanniques et de réclamer ces terres de l'ouest. Les forces américaines prirent Montréal et les forts de la vallée de Richelieu, mais leurs tentatives de prendre Québec en 1775 échouèrent. Durant ces troubles, la plupart des canadiens français restèrent neutres. Les échecs révolutionnaires dans cette zone, ainsi que l'allégeance à la couronne britannique partagée par certains colons, résulta dans la scission des possessions britanniques en Amérique du Nord. Beaucoup d'américains qui restaient fidèles à la couronne, les loyalistes, partirent vers le nord et donc augmentèrent de manière significative la population anglophone au Canada. La république indépendante des États-Unis émergea au Sud, alors qu'un groupe de colonies loyalistes restèrent sur place le long de sa frontière nord. Ces colonies étaient connues sous l'appellation « Amérique du Nord britannique ».
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