freitas ADMINISTRATEUR
Nombre de messages : 26029 Age : 59 Emploi/loisirs : De tout Humeur : bonne !! Date d'inscription : 02/11/2007
| Sujet: Maxime Brunerie Sam 19 Sep 2009 - 22:11 | |
| Maxime Brunerie - L'homme qui voulait tuer Chirac s'explique "J'ai complètement pété les plombs tout simplement. Je ne parlais plus à personne, j'avais tout mis sur le boulot, les études, l'argent, je ne voyais que des contacts professionnels ou dans le cadre de mon travail militant à l'époque, je ne voyais plus mes amis", a raconté Maxime Brunerie, l'homme qui avait tiré en direction de Jacques Chirac le 14 juillet 2002, au micro d'Europe 1. "Ça a tenu un an comme ça et puis, au bout d'un moment, ça a fait crac", a-t-il conclu. Ce jeune militant néo-nazi, mêlé à la foule près du rond-point des Champs-Elysées, avait fait feu une fois avec une carabine 22 Long Rifle en direction du chef de l'Etat, qui arrivait à bord d'un véhicule militaire découvert. Il avait été maîtrisé par des badauds alors qu'il tentait de retourner l'arme contre lui. Condamné à dix ans de réclusion criminelle, il est sorti en août dernier de prison après sept ans de détention, en bénéficiant des remises de peine automatiques. "Regardez-moi, je suis tout seul" Au procès, l'avocat général Philippe Bilger avait estimé que l'acte relevait principalement des problèmes de l'accusé, vierge de toute expérience sentimentale et sexuelle à l'âge de 25 ans, en proie à de sévères problèmes physiques et de santé, victime de graves troubles psychologiques et de dépression chronique. Sur Europe 1, le jeune homme a conforté cette version des faits. "Regardez-moi, je suis tout seul. Je n'ai pas trop envie de revenir là-dessus, mais je pense qu'il y avait une part de narcissisme complètement incontrôlé". "Maintenant, il faut que je vive avec dans un coin de ma tête qu'un beau matin j'ai tiré à froid sur quelqu'un que je connais absolument pas et qui ne s'en est pris ni à moi, ni a aucun de mes proches. C'est pas tous les jours facile de vivre avec ça sur la conscience", a-t-il dit. Jacques Chirac, qui venait au moment des faits d'être réélu à plus de 80% face au candidat d'extrême-droite Jean-Marie Le Pen, s'est intéressé au parcours du jeune homme et a reçu sa mère en 2005 à l'Elysée. Maxime Brunerie explique de son côté avoir écrit une lettre au chef de l'Etat quelques jours après les faits. Le président ne lui a pas répondu. | |
|