freitas ADMINISTRATEUR
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| Sujet: Ingrid Betancourt - Pour Royal, Sarkozy "n'est pour rien Dim 6 Juil 2008 - 6:57 | |
| Ingrid Betancourt - Pour Royal, Sarkozy "n'est pour rien dans la libération" Depuis le Québec, Ségolène Royal s'est démarqué des autres leaders de la gauche en commentant la libération d'Ingid Betancourt. Elle a estimé jeudi que le président n'était "absolument pour rien" dans cette libération, affirmant qu' "une récupération politique serait décalée". "Tout le monde le sait, c'est une opération colombienne rondement menée qui a bien marché, qui prouve que les négociations avec les Farc étaient inutiles et n'avaient débouché sur rien", a estimé Ségolène Royal en visite à Québec pour le 400e anniversaire de la ville. "Je pense aussi que la désorganisation des Farc a permis la réussite de cette opération militaire et c'est d'abord ça qui est à l'origine de cette libération", a insisté Ségolène Royal candidate au poste de premier secrétaire du Parti socialiste. "Comme une petite fille à la récréation"
Aussitôt après sa libération, Ingrid Betancourt avait remercié depuis Bogota le président Nicolas Sarkozy, son prédécesseur Jacques Chirac et son "ami" l'ancien premier ministre Dominique de Villepin.
Ségolène Royal a rendu hommage à Ingrid Betancourt qui représente "un exemple extraordinaire d'une force humaine qui dépasse et qui déplace les montagnes". Elle a salué son "courage" et celui de sa famille. Réagissant à ces propos, le Premier ministre François Fillon a estimé que Ségolène Royal a fait preuve "d'un manque de dignité totale". "Elle aurait dû écouter (le premier secrétaire du PS) François Hollande qui s'est comporté plus en homme d Etat. Elle était comme une petite fille dans une cour de récréation", a jugé François Fillon. L'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin a estimé de son côté que les propos de Ségolène Royal relèvent "de polémiques secondaires dignes de politiciens secondaires" et "d'agitation politique". Sur LCi, la secrétaire d'Etat aux Droits de l'Homme, Rama Yade, a estimé que la réaction de Ségolène Royal était déplacée, et que celle-ci se "croyait toujours en campagne".
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