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 L'armée russe se remuscle

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freitas
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MessageSujet: L'armée russe se remuscle   L'armée russe se remuscle EmptyMer 5 Nov 2008 - 13:32

L'armée russe se remuscle mais reste un monde en crise

L'armée russe se remuscle
mais reste un monde en crise


L'armée russe se remuscle Cde91c10-964c-11dd-a38e-aa9adfc3d2d4
Défilé militaire sur la place Rouge en août dernier.
Les moyens de la Défense n'ont cessé d'augmenter depuis 2000, mais restent modestes comparés aux 700 milliards de dollars du budget américain.

S'il a triomphé de la petite armée géorgienne sans grandes difficultés, l'ours militaire russe reste englué dans des affres matérielles et morales qui limiteront sans doute sa capacité à se lancer dans une nouvelle guerre froide avec les États-Unis.

Depuis la campagne militaire éclair menée par Moscou au mois d'août dernier en Ossétie du Sud, l'heure est officiellement à l'eu­phorie au sommet de la hiérarchie militaire russe et du pouvoir. Grisés par «le coup à la tête» qu'ils ont infligé en cinq jours à la petite armée géorgienne, selon les propres mots de Vladimir Poutine, les dirigeants relayés par des médias télévisés unanimes ne cessent d'annoncer le «grand retour» de la puissance militaire russe sur la scène mondiale. Des émissions sur les nouveaux muscles de l'ex-Armée rouge défilent sur les écrans, tandis que la rhétorique guerrière bat son plein avec l'objectif de contrer «l'encerclement de la Russie par l'Otan». Le tapis rouge déroulé sous les pieds de l'éruptif Hugo Chavez par le Kremlin, et l'annonce d'une coopération militaire russo-vénézuélienne qui devrait déboucher sur des manœuvres communes, à la barbe de l'Amérique, participe de cette fièvre d'affirmation du nouveau «rôle mondial» que se voit jouer la Russie.
Alors que les bombardiers stratégiques russes n'hésitent plus à aller chatouiller les nerfs de leurs homologues européens et américains, en menant des patrouilles à la limite de leurs espaces aériens, le président Medvedev a d'ailleurs annoncé fin septembre une hausse substantielle du budget de la défense et une grande réforme de l'armée, présentée comme «la plus haute des priorités d'État».
L'effort financier en faveur de la Défense devrait s'élever à près de 50 milliards de dollars en 2009, soit une augmentation de 22 %. Le budget de la Défense n'a cessé d'augmenter depuis l'arrivée de Poutine aux affaires, mais reste cependant modeste, au regard des 700 milliards de dollars du budget militaire américain. Et ce d'autant que l'utilisation réelle des dépenses votées reste très opaque, notait au printemps un rapport de l'ancien ministre réformateur Boris Nemtsov, qui insistait sur la corruption des forces armées.
Selon la plupart des rapports officiels russes, l'effort mené par le gouvernement depuis le début des années 2000 aurait pourtant déjà porté ses fruits, vu les résultats obtenus en Géorgie. L'armée russe est apparue plutôt mieux tenue et plus efficace qu'en Tchétchénie, où «l'opération de rétablissement de l'ordre constitutionnel» avait révélé la confusion et l'inquiétante décomposition d'une institution livrée à elle-même. «Ce qui est nouveau, note l'expert russe indépendant Alexandre Golts, d'ordinaire très critique, c'est que les militaires ont réussi à mobiliser des unités entières relativement préparées, et pas des assemblages hétéroclites de conscrits sans expérience.» «C'est le résultat de la réforme militaire en cours, qui a consisté à accélérer le passage d'une armée de conscription à un système mixte privilégiant les militaires sous contrat», précise-t-il.

«Condamnée à se battre à l'aveugle»

Alexandre Golts, qui en cela partage l'avis de nombre d'experts occidentaux, reste cependant très sceptique sur la renaissance de l'armée russe. Derrière le «succès militaire» de Géorgie, se profile, selon lui, un bilan beaucoup plus mitigé, révélateur des problèmes graves et persistants de l'institution. Les matériels, vieux d'au moins 25 ans, ne correspondent pas aux exigences de la guerre moderne, leur blindage serait incapable de protéger efficacement les équipages contre les armes antichars. Certaines ru­meurs affirment même qu'au moins 15 % des véhicules envoyés en Ossétie du Sud n'auraient jamais passé le tunnel de Roki, en raison de pannes diverses. «Il faut surtout savoir que l'armée russe n'a pas de moyens de télécommunications et de reconnaissance modernes, ce qui la condamne à se battre à l'aveugle», souligne Alexandre Golts, qui voit là l'explication de l'embuscade dans laquelle est tombé le général Anatoli Khrouliov, patron de la 58e armée qui s'est battue en Ossétie du Sud. Aucun travail de reconnaissance n'ayant été effectué, le haut gradé a été blessé et évacué à la hâte. Aucun drone russe n'a participé à l'opération.
«L'armée russe se bat comme pendant la Seconde Guerre mondiale. Il est par exemple frappant qu'aucun hélicoptère n'ait participé aux combats», insiste Golts. Christopher Langdon, qui suit les questions militaires russes à l'Institut d'études stratégiques de Londres, parle d'une guerre gagnée «grâce à la supériorité écrasante du nombre». Il souligne les pertes importantes de l'aviation (4 avions, dont un bombardier TU 22). «Les forces russes ont eu à se battre dans un environnement d'infériorité technique», a carrément affirmé l'analyste russe Konstantin Makiyenko. Un bilan partiellement repris par de hauts gradés, comme le général Popovkine.
Décidé à réagir, Moscou annonce un vaste programme de relance de l'industrie de défense. Mais là encore, Golts est sceptique car les bureaux militaires censés travailler sur de nouvelles armes s'appuient toujours sur des schémas soviétiques, nouveaux pour l'armée russe, mais déjà dépassés, affirme-t-il. Il explique aussi que pour construire les 1 500 pièces qui permettent la construction d'un avion moderne, existaient jadis des centaines de sous-traitants qui ont disparu dans la débâcle de la fin de l'URSS. Tout cela rend la relance d'une véritable guerre froide plus qu'improbable à court terme, juge-t-il. En estimant que, pour refaire de la Russie un véritable concurrent militaire de l'Amérique, il faudrait porter l'effort militaire à 40 % du budget national, contre 2,5 à 4 % aujourd'hui.
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