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| Santa Maria (1492) | |
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freitas ADMINISTRATEUR
Nombre de messages : 26029 Age : 60 Emploi/loisirs : De tout Humeur : bonne !! Date d'inscription : 02/11/2007
| Sujet: Santa Maria (1492) Jeu 22 Jan 2009 - 0:59 | |
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Dernière édition par freitas le Mar 24 Mar 2009 - 8:38, édité 1 fois | |
| | | freitas ADMINISTRATEUR
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| Sujet: Re: Santa Maria (1492) Jeu 22 Jan 2009 - 1:03 | |
| un peut de histoir pour ceux qui aimes chambrer les sardines !!! La Santa-Maria est un des trois navires ayant permis à Christophe Colomb de traverser l'Atlantique lors de sa première expédition, en 1492. Les deux autres bateaux sont la Niña et la Pinta. Ce navire est une caraque, construite en Galice et propriété de Juan de la Cosa, elle était aussi surnommée La Gallega (La galicienne). On estime qu'elle faisait 29,50 mètres de long et jaugeait 223 tonnes, avec un équipage de 40 marins. La longueur de sa quille était de 16 m et sa surface vélique de 270 m². C'est le navire amiral de la première expédition de Colomb qui partit de Palos de la Frontera la nuit du 3 août 1492 et qui, après son arrivée à l'île de Guanahani,fit naufrage dans la nuit de Noël 1492, sur les côtes d'Hispaniola au large de Cap-Haïtien. dout vien boama !!! Par la suite, son bois servit à la construction du fort de La Navidad dans les parrages de l'actuel ville, premier établissement européen au « Nouveau Monde ». Colomb y laissera 39 de ses hommes de l'équipage qui seront tous massacrés par les indiens Taïnos, avant le retour du navigateur. Christophe Colomb (né entre le 25 août et le 31 octobre 1451 à Gênes — mort le 20 mai 1506 à Valladolid, Espagne), est le premier européen de l'histoire moderne à traverser l'océan Atlantique en découvrant une route aller-retour entre le continent américain et l'Europe[1]. Il effectue en tout quatre voyages en tant que au service des Rois catholiques espagnols Isabelle de Castille et Ferdinand d'Aragon, qui le nomment avant son premier départ amiral, vice-roi des Indes et gouverneur général des îles et terre ferme qu'il découvrirait. La découverte de l'espace caraïbe marque le début de la colonisation de l'Amérique par les européens et fait de Colomb un acteur majeur des Grandes Découvertes des XVe siècle et XVIe siècle, considérées comme l'étape majeure entre le Moyen Âge et les temps modernes[2].
Bien qu'aujourd'hui universellement connu comme l'homme qui a « découvert l'Amérique », où il accoste pour la première fois dans la nuit du 11 au 12 octobre 1492, il meurt en relative disgrâce, ses prérogatives sur les terres découvertes étant contestées, toujours persuadé d'avoir atteint les Indes, le but originel de son expédition.
Les historiens dressent le portrait d'un marin hors pair, « un des meilleurs navigateurs de tous les temps »[3], ou même « le plus grand marin de tous les temps »[4], mais « piètre politicien »[5]. Il apparaît « comme un homme de grande foi, profondément attaché à ses convictions, pénétré de religiosité, acharné à défendre et à exalter le christianisme partoutLa fin de sa vie Christophe Colomb - portrait publié en 1551 par Paul Jove[52] Tombeau de Christophe Colomb dans la cathédrale de SévilleIl reste physiquement très diminué après son retour, souffrant en particulier d'une très invalidante , ce qui l'empêche dans un premier temps de se rendre à la cour royale qui s'est installée à Medina del Campo. De Séville, où il s'est installé, il y envoie son fils Ferdinand et son frère Barthélémy afin qu'ils « s'occupent de ses affaires » [53]. Il reste en contact avec eux par lettres et par l'envoi d'émissaires, dont Amerigo Vespucci. Il travaille à essayer de faire reconnaître ses droits et les richesses qui lui reviennent. Il peut lui-même se rendre à la cour à l'été 1505, à dos de mule, permission temporaire accordé par le roi [54]. Sa présence auprès du souverain Ferdinand ne se montre pas plus décisive, le roi ayant compris ce qu'impliquait la découverte de ces « Indes ». Il « n'entend nullement restituer à l'Amiral les prérogatives financières et gouvernementales » telles que spécifiées le 30 avril 1493 au retour du premier voyage de Colomb [55]. Il meurt le 20 mai 1506 à Valladolid entouré de ses fils et de son frère après avoir établi un testament qui confirme en particulier le majorat établi au profit de son fils aîné Diego. Il ne connaît pas la satisfaction de voir Diego être nommé par le roi gouverneur d' Hispaniola en 1508. Sa dépouille est transférée en 1541 dans la cathédrale de [56]. Comme l'écrit Marianne Mahn-Lot : « Il faut abandonner l'image romantique de l'homme de génie mourant méconnu, dans l'oubli et la misère. Jusqu'au bout, l'Amiral gardera des amis fidèles, parmi lesquels d'importants personnages. Et il recevra de grosses sommes sur les revenus des Indes – avec des retards et incomplètement, il est vrai. » L'esclavage désigne les conditions sociales des esclaves, des non libres et généralement non rémunérés qui sont juridiquement la propriété d'une autre personne et donc négociables, au même titre qu'un objet. Au sens large, l'esclavage est le système socio-économique reposant sur le maintien et l'exploitation de personnes dans cette condition. En France , il est considéré maintenant comme un crime contre l'humanité .
Les esclaves sont tenus d'obéir à tous les ordres de leur maître depuis leur naissance (ou capture, ou passage à l'état d'esclave) jusqu'à leur mort, leur vente, ou parfois leur libération, ou affranchissement.
En tant que propriété, l'esclave peut faire l'objet des transferts inhérents à la notion de propriété : on peut donc l'acheter, le vendre ou le louer.
Défini comme un "outil animé" par Aristote (Ethique à Nicomaque, VI, chap.
VIII-XIII), l’esclave se distingue du captif ou du forçat , conditions voisines dans l'exploitation, et de la bête de somme, par un statut juridique propre, déterminé par les règles et les lois en vigueur dans le pays et l’époque considérés. Le servage - par exemple - se différencie également de l'esclavage: l'on reconnaissait une âme ainsi qu'une personnalité juridique aux serfs . Dans les pays qui interdisent l'esclavage il peut toutefois exister des esclaves de fait.
Dernière édition par freitas le Mar 24 Mar 2009 - 8:40, édité 1 fois | |
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| Sujet: Re: Santa Maria (1492) Jeu 22 Jan 2009 - 1:04 | |
| Le IIe voyage (1493-1496)
Deuxième voyage : 25 septembre 1493 – 11 juin 1496 Dès son retour à Palos, Colomb prépare rapidement une nouvelle expédition beaucoup plus ambitieuse avec une flotte de 17 navires et environ 1 500 hommes (dont 700 colons et 12 missionnaires), ainsi que des chevaux (les premiers importés sur le continent américains), des bêtes de somme et du bétail. Son objectif est de fonder une colonie sur Hispaniola et de retrouver les 39 hommes qu'il a laissé dans la Baie de la Natividad. Il lève l'ancre pour ce nouveau voyage le 25 septembre 1493 de Cadix. La première terre qu'il aperçoit, 21 jours après avoir quitté les Canaries est La Désirade qu'il baptise ainsi Desirada, tant la vue d'une terre fut désirée par l'équipage. Les autres îles ne sont pas loin. Le dimanche 3 novembre 1493, une autre île est en vue, que Colomb nomme Maria Galanda ( Marie-Galante), du nom du navire amiral. Une troisième se présente à l'horizon, ce sera Dominica (la Dominique puisqu'elle apparaît un dimanche matin, où il débarquera. Le lendemain matin, 4 novembre, ils reprennent la mer vers une île plus grande dont ils avaient aperçu au loin les montagnes. Colomb décide alors de jeter l'ancre devant cette île afin d'accorder quelques jours de repos à ses hommes. C'est l'île de Caloucaera "Karukera" (nom donné par les Caraïbes) et qui fut rebaptisée "Santa Maria de Guadalupe de Estremadura" (c'est la de la Guadeloupe), pour honorer une promesse (donner le nom de leur monastère à une île) faite à des religieux lors d'un pèlerinage, ou qu'il s'était faite à lui-même lors des tempêtes de son précédent retour. Puis il repart vers le nord en direction d' Hispaniola. Il aperçoit ensuite une petite île qu'il baptise Montserrat, du nom du , une montagne voisine de Barcelone où se trouvent un sanctuaire et un monastère bénédictin en l'honneur de la Virgen de Montserrat. Le 11 novembre 1493, jour de la fête de saint Martin de Tours, la flotte aperçoit une île au large et la baptise du même nom : et aperçoit à l'horizon une autre petite île qu'il baptise du nom de son frère Bartolomeo, Le 2 janvier 1494, il fonde « La Isabela », première colonie permanente du Nouveau Monde (actuellement localisée près de la ville Domicaine de Puerto Plata), et passe les quatre mois suivants à organiser la première colonie espagnole du Nouveau Monde dont Bartolomeo a été nommé gouverneur, et fut secondé Giacomo, son troisième frère [29]. Le 2 février, il renvoie en Espagne douze bâtiments sous le commandement d'Antonio de Torres, à qui il confie un rapport destiné aux souverains catholiques, document qui a été conservé [30]. Le 24 avril, Colomb décide de reprendre une activité d'exploration et il part avec trois navires, dont la Nina, explorer l'ouest pour, comme l'écrit Morison, « suivre la côte jusqu'au moment où il obtiendrait la preuve définitive du caractère continental de cette terre et, si possible, prendre contact avec le Grand Khan qui semblait toujours se dérober devant lui » [31]. Il suit la côte sud de Cuba. De là il part le 3 mai pour atteindre la côté nord de la Jamaïque[32]. Il reprend le 14 l'exploration de la côte sud de Cuba et continue de faire voile vers l'ouest. À moins de cinquante milles du cap Corrientes, Colomb décide que Cuba est bien une péninsule du continent asiatique. Il ordonne à tous les hommes qui l'accompagnent de le certifier par écrit et de s'engager à ne jamais affirmer le contraire sous peine d'une amende de mille maravédis [33]. Le 13 juin il s'engage sur la route du retour et en profite pour faire le tour de la Jamaïque. La navigation dans les cayes est difficile. Il revient à La Isabela le 29 septembre malade et déprimé, premiers signes d'un dégradation de son état de santé, due en grande partie à l' arthrite[34]. À Hispaniola, selon l'expression de Denis Crouzet, « un immense désastre a débuté » [35]. Les Espagnols pressurent les Indiens en leur imposant un tribut d'or et de coton. Ils sont nombreux à être réduits en esclavage. Les mauvais traitements, dont la torture, entraînent une très importante mortalité de la population. Les Indiens fuient et se réfugient dans les montagnes, abandonnant leurs activités agricoles, cédant au désespoir. Les rares insurrections sont matées avec la plus extrême férocité. Colomb déploie son énergie à « pacifier » l'île [36]. Colomb repart pour l'Espagne en mars 1496. Il atteint Cadix le 11 juin. | |
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| Sujet: Re: Santa Maria (1492) Jeu 22 Jan 2009 - 1:04 | |
| Le IIIe voyage (1498-1500)
Troisième voyage : 30 mai 1498 – fin octobre 1500 Il semble que ce soit à son retour du 2 e voyage que Colomb ait décidé de se vêtir désormais de l'habit des frères Mineurs[37]. Il souhaite organiser tout de suite un troisième voyage mais les Rois Catholiques sont occupés à contrer le royaume de France qui progresse en Italie, et ce n'est que le 23 avril 1497 qu'ils donnent les premières instructions pour préparer le prochain voyage [38],[39]. La préparation du voyage, affrètement des navires et enrôlement des épuipages est longue et difficile. Avant de partir, le 22 février 1498, Colomb établit, faveur des souverains, un majorat en faveur de son fils aîné Diego[40]. Le 30 mai 1498, les six navires commencent leur voyage dans l'Atlantique en passant la barre de Sanlúcar[41]. Colomb souhaite découvrir des terres au sud des Antilles, c'est pourquoi il descend d'abord jusqu'aux îles du Cap-Vert pour ensuite mettre le cap à l'ouest. Avant cela, au moment où la flotte fait escale à La Gomera aux Canaries, trois navires, commandés par Harana, Carjaval et Giovanni Colomb, partent directement ravitailler les colons d' Hispaniola[42]. Territoires visités : [ VenezuelaLe 31 août, Colomb arrive à Hispaniola. Cela fait deux ans et neuf mois qu'il avait quitté l'île. Il la retrouve en proie à des troubles sévères orchestrés par Francisco Roldan que son frère Bartolomè, capitaine général et président du Conseil des gouverneurs, a bien du mal à circonscrire. En août 1500, Francisco de Bobadilla, émissaire des rois, débarque sur l'île et fait jeter les trois frères Colomb au cachot avant de les renvoyer en Espagne. Fin octobre 1500, il débarque à Cadix humilié et accusé [43]. | |
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| Sujet: Re: Santa Maria (1492) Jeu 22 Jan 2009 - 1:04 | |
| Le IVe voyage (1502-1504)
Quatrième voyage : 3 mai 1502 – 7 novembre 1504 Colomb attend six semaines avant que les souverains ne le libèrent et lui demandent de les rejoindre à la cour, le réconfortant d'un don de 2 000 ducats[44]. En décembre 1500, il se rend à avec l'intention de faire réparer l'injustice dont il s'estime victime mais rien ne vient et l'Amiral écrit lettres sur lettres pour appuyer ses revendications. Le 13 septembre 1501, Nicolás de Ovando est nommé gouverneur et magistrat suprême des îles des Indes, ne restent à Colomb que son titre de vice-roi désormais strictement honorifique et ses privilèges. Il décide donc de repartir en voyage d'exploration pour essayer de trouver plus loin à l'ouest des Caraïbes le passage permettant d'atteindre les riches royaumes de l'Inde, toujours persuadé que Cuba est la province chinoise de Mangi. Le 14 mars 1502, les souverains donnent leur accord, lui donnent des instructions précises et financent l'expédition [45]. La flotte est composée de quatre caravelles pour cent quarante membres d'équipage dont une importante proportion de mousses : la Capitana, navire amiral, le Santiago, commandé par Bartolomeo Colomb, la Gallega et la Vizcaina[46]. Colomb n'emporte donc aucun ravitaillement pour l' Hispaniola que ses instructions lui intiment de ne pas aborder, sauf en cas d'extrême nécessité [47]. Aucun récit exhaustif ne décrit précisément les événements survenus lors de ce quatrième et dernier voyage entamé par Colomb le 11 mai 1502. Il semble en effet que l'Amiral n'ait pas tenu de journal, et seul peut-être son fils Fernando, alors âgé de treize ans, aurait pris sous la dictée des observations de son père, dont quelques traces figurent dans l'histoire qu'il a écrite plus tard. Seule une relation abrégée écrite par Colomb, rédigée vers les mois de juin/juillet 1503, et à destination des rois est parvenue jusqu'à nous [48]. Le 15 juin 1502, il passe à proximité de la Martinique, le 18 il atteint la et parvient le 24 devant . Malgré l'interdiction royale d'aborder à cette île, Colomb a senti l'imminence d'un cyclone et souhaite abriter sa flotte. Colomb navigue le long des côtes du et du Panamá jusqu'en juin 1503. Ce sont des bateaux faisant eau de partout que Colomb fait échouer dans la baie de Santa Gloria et hâler sur la rive sur l'île de la Jamaïque le 25 juin 1503 [50]. Ils y survivent un an jusqu'à ce que des secours les rejoignent à la fin juin 1504. Les survivants repartent finalement pour l'Espagne le 12 septembre 1504, et arrivent le 7 novembre dans le port de Sanlúcar de Barrameda[51]. | |
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| Sujet: Re: Santa Maria (1492) Jeu 22 Jan 2009 - 1:05 | |
| Vasco de Gama ou da Gama en portugais (v. 1469 à Sines au Portugal — 24 décembre 1524 à Cochin aux Indes) est un navigateur portugais, premier Européen à arriver aux Indes par voie de mer en contournant le cap de Bonne-Espérance. Il est le fils de , noble portugais, gouverneur de la côte sud.
Chronologie de la première expédition portugaise aux Indes. Lorsque Vasco de Gama s'embarque en 1497 à la tête de quatre navires, cela fait environ un siècle que les Portugais, à la suite des expéditions lancées par le prince Henri le Navigateur, explorent méthodiquement les côtes africaines. En particulier, Bartolomeu Dias a doublé en 1488 le Cap de Bonne-Espérance, et l'étape suivante consiste à rallier l'Inde et ses richesses. Au passage, on espère trouver le mythique royaume du prêtre Jean, et conclure avec lui une alliance contre les ottomans, mais cet espoir sera déçu.
Vasco de Gama arrive aux Indes à Calicut, après environ un an de navigation. En 1502, le nouvel « amiral des Indes » reprend la mer, avec une flotte nombreuse (une vingtaine de navires de guerre). Cette expédition marque les débuts de l'empire colonial portugais, et rapportera à la couronne un butin substantiel ainsi que des privilèges commerciaux importants...
Couvert d'honneurs, Vasco de Gama va pourtant être laissé dans une semi-retraite pendant 20 ans, avant d'être nommé vice-roi des Indes en 1524. Il meurt cependant peu de temps après y être arrivé. Ses restes seront ramenés au Portugal en 1539.
À la différence de Christophe Colomb, Vasco de Gama n'a pas laissé de récit de voyage. Cependant, l'un de ses hommes a tenu un journal, lequel donne un bon aperçu des divers types de problèmes qu'il leur fallut surmonter. | |
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