C’est un incroyable concours de circonstances et la rapidité
d’action des gendarmes qui ont permis, samedi dernier, à Lanvollon
(22), de sauver la vie d’un homme de 40 ans qui avait tenté de mettre
fin à ses jours. Ce dernier, avant de passer à
l’acte, avait appelé plusieurs personnes de son entourage pour leur
annoncer son intention de se donner la mort. Mais l’un de ces appels
téléphoniques va aboutir, par erreur, sur le téléphone portable d’un
gendarme de
Calenzana, en Corse.
La corde autour du cou Le militaire comprend immédiatement la gravité de la situation et
prévient le centre opérationnel de la gendarmerie de Bastia qui, à son
tour, alerte le centre opérationnel de Saint-Brieuc.
L’appel téléphonique venant de Lanvollon, la brigade de cette commune est alertée à 12 h
45. Il n’y a, à ce moment-là, qu’un seul gendarme présent mais ce
dernier se rend tout de suite sur le lieu du travail de l’intéressé,
distant de 2,5 km.
Le militaire prodigue les premiers soins Il arrive sur place en même temps que les parents du désespéré:
avec l’accord de ces derniers, la porte d’entrée étant fermée, le
militaire brise un carreau pour pénétrer dans les lieux. Il découvre
alors gisant sur le sol, les bras en croix, au milieu d’étagères
renversées, l’auteur des appels téléphoniques dans un état
semi-conscient.
Le gendarme dégage la victime qui a tenté de se
pendre, coupe la corde qu’elle a autour du cou, prévient les pompiers,
et prodigue sur le champ les premiers soins.
Félicité par sa hiérarchieUne rapidité d’intervention qui a permis de sauver
la vie du quadragénaire qui a été pris en charge par les pompiers et
transporté au centre hospitalier de Paimpol, où ses jours sont
désormais hors de danger.
Le militaire a reçu bien évidemment les
félicitations de sa hiérarchie. Depuis le début de l’année, à la
compagnie de Saint-Brieuc, c’est la quatrième personne qui est ainsi
sauvée par les gendarmes après avoir tenté de mettre fin à ses jours.