Forces canadiennes
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Forces armées canadiennes, Canadian Armed Force
Drapeau des Forces armées canadiennes
Branches Marine canadienne
Armée de terre canadienne
Force aérienne du Canada
Quartier-général NDHQ, Ottawa
Commandement
Commandant en chef Élisabeth II, Reine du Canada
Représenté par Gouverneur général Michaëlle Jean
Ministre de la Défense nationale Peter MacKay
Chef d'état-major Général Walter Natynczyk
Main d'œuvre
Disponibles au service militaire 8 072 010 hommes
7 813 462 femmes
Aptes au service militaire 6 646 281 hommes
7 813 462 femmes
Actifs 64 000[1] (52ème)
Déployés hors du pays 2,900[2]
Réservistes 35 280[1]
Budgets
Budget 19,5 milliard de dollars canadiens(2008) [3]
Pourcentage du PNB 1,1% (132e dans le monde) (2005 est.)
Articles annexes
Histoire Histoire militaire du Canada
Grades Grades des Forces armées canadiennes
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Les Forces canadiennes (FC) (en anglais: Canadian Forces [CF]) est l'organisation militaire responsable de la défense du Canada. Les FC font partie du ministère de la Défense nationale dont le quartier général (QG) est situé à Ottawa et est régie par la loi sur la défense nationale, qui stipule : « Les Forces canadiennes sont les forces armées de Sa Majesté soulevées par le Canada et composées d'un service appelé les Forces armées canadiennes »[4]. Les FC sont composées de trois commandements : maritime, terrestre et aérien.
Les Forces armées canadiennes ont été créées le 1er février 1968 lorsque le gouvernement du Canada a fusionné les structures de la marine royale canadienne, l'armée canadienne et l'aviation royale du Canada en une structure unifiée.
Sommaire [masquer]
1 Structure de commandement
2 Historique
2.1 Résumé
2.2 Opérations
2.3 Situation après la Seconde Guerre mondiale
2.4 L'unification
2.4.1 Une unification controversée
3 Les commandements
3.1 Armée de terre canadienne
3.2 Marine canadienne
3.3 Force aérienne du Canada
3.4 Commandement du Canada (CANCOM)
3.5 Commandement de la Force expéditionnaire du Canada (COMFEC)
3.6 Commandement des Forces d'opérations spéciales du Canada (CANSOFCOM)
3.7 Commandement du soutien opérationnel du Canada
4 Réserve des Forces armées canadienne
4.1 La Première réserve
4.1.1 Les unités de la première Réserve au Québec
4.1.1.1 Réserve navale
4.1.1.2 Communications
4.1.1.3 Infanterie
4.1.1.4 Artillerie
4.1.1.5 Blindés
4.1.1.6 Génie
4.1.1.7 Service
4.1.1.8 Médicaux
4.2 La Réserve supplémentaire
4.3 Rangers canadiens
4.4 Service d’administration et d’instruction pour les organisations de cadets (SAIOC)
5 Déploiements en cours
6 Dépenses militaires
7 Bases
7.1 Notes et références
8 Source
9 Voir aussi
9.1 Articles connexes
9.2 Liens externes
Structure de commandement [modifier]
Selon l'article 15 de la Loi constitutionnelle de 1867, « la Reine continuera d'être et est par la présente attribué le commandement en chef des milices de terre et de mer et de toutes les forces militaires et navales en Canada. »
La Loi sur la Milice de 1904 statue que : « le commandant en chef de la Milice continuerait d'être sous l'autorité du Roi et d'être administré par Sa Majesté ou par son représentant, le gouverneur général. »[5] Depuis cette époque, le Gouverneur général a été autorisé par le Souverain à porter le titre de « Gouverneur général et commandant en chef au et sur le Canada. » Avec la création de la Marine royale canadienne et de l'Aviation royale du Canada, respectivement en 1910 et 1919, le Gouverneur général devint également le Commandant en chef de ces forces. La Lettre patente de 1947 du Roi George VI permet au Gouverneur général d'exercer la plupart des tâches du Chef de l'État au Canada et le nouveau cahier des charges fait référence à la charge de Gouverneur général et de commandant en chef en et sur le Canada. De par la pratique parlementaire, le Premier ministre du Canada a de facto le commandement et le contrôle des forces armées canadiennes ; cependant toute déclaration de guerre doit être cosignée par le Gouverneur général ou le Monarque canadien.
Depuis 2005, le Commandant en chef du Canada est Son Excellence La très honorable Michaëlle Jean.
Au-dessous de la Couronne, le chef militaire des Forces armées canadiennes est le chef de la Défense (CEMD) qui commande les Forces armées canadiennes de la Défense nationale (QGDN) à Ottawa, en Ontario. C'est présentement le Général Walter Natynczyk qui occupe ce poste.
Les commandements sont :
1.Marine canadienne
2.Armée de terre canadienne
3.Force aérienne du Canada
4.Commandement du personnel militaire
5.Commandement des forces expéditionnaires du Canada (COMFEC)
6.Commandement Canada (COMCAN)
7.Commandement des forces d'opérations spéciales du Canada (COMFOSCAN)
8.Commandement du soutien opérationnel du Canada (COMSOCAN)
Le souverain et certains membres de la famille royale canadienne agissent en tant que colonel en chef des régiments des Forces armées canadiennes. Ces positions sont cérémoniales.
La structure des FC est très similaire à celle des forces britanniques. Les officiers, que ce soit ceux de l'armée de terre, de la marine ou de la force aérienne, sont formés tout d'abord à l'École de Leadership et de Recrues des Forces armées Canadiennes, puis en partie par le Collège militaire royal du Canada en Ontario. Par la suite, ils sont dispersés à travers le pays pour y compléter leur spécialité. Et pour ce qui est du militaire du rang, il sera formé à l'École de leadership et des recrues des Forces armées canadiennes à la garnison Saint-Jean-sur-Richelieu au Québec, puis comme dans le cas des officiers, les membres du rang poursuivent par la suite leur formation (par exemple dans l'infanterie, le génie, l'artillerie, la mécanique etc.) dans l'une ou l'autre des écoles militaires réparties à travers le pays. Le Canada ne fait pas vraiment de distinction entre soldats et sous-officiers. Tout soldat commence au grade de soldat pour finir, s'il possède les qualités requises, au grade d'adjudant-chef (plus haut grade pour un non officier)
Historique [modifier]
Résumé [modifier]
Avant la Confédération, les citoyens locaux servaient comme membres réguliers des forces françaises et britanniques et dans les milices locales. La mission des milices locales était la défense des communautés locales contre les menaces. Parmi celles-ci, citons les raids des Amérindiens, les invasions britanniques et françaises, et des forces américaines lors de la guerre des sept ans, de la révolution américaine, la guerre de 1812 et les raids fenians. Donc, certaines unités de l’armée ont un héritage qui va plus loin que la guerre de 1812 lorsque des unités de milices furent formées pour assister la défense de l’Amérique du Nord britannique contre l’invasion faite par les États-Unis.
Ces forces terrestres furent organisées de 1906 à 1940, sous l’égide du département de la milice et de la défense, comme milice active permanente et milice active non permanente. En 1923 le département fut fusionné avec le département de la Défense nationale mais ces forces terrestres ne furent pas appelées armée canadienne avant 1940.
Suite à la Confédération en 1867, la responsabilité des forces militaire au Canada resta britannique jusqu’en 1906 lorsque l’armée et la marine britannique quitta Halifax.
Suite au retrait de la Royal Navy en 1906, le Canada forma un service naval qu’il nomma marine royale canadienne (Royal Canadian Navy). Puis, suite à l’avènement de l’aviation militaire, une force aérienne fut créée sous le nom d’aviation royale du Canada.
Le premier déploiement outre-mer des forces militaires canadiennes s’effectua lors de la Seconde Guerre des Boers. Plusieurs unités canadiennes furent formées pour servir sous le commandement britannique.
Les soldats, marins et aviateurs canadiens sont venus à être considérés des professionnels d’ordre mondial par le biais de leur service pendant les conflits et par sa participation complète dans l’OTAN lors de la guerre froide. Elles ont également pris part à toutes les missions des casques bleus (ONU) sans exception. À ce titre, elle a joué un rôle important en Haïti, en Bosnie-Herzégovine, au Rwanda, en Israël (Golan) et en Croatie. C'est d'ailleurs au Canada qu'on doit le concept de casques bleus, qui avait été proposé par le futur premier ministre Lester B. Pearson, alors ministre des Affaires étrangères, comme solution originale pour résoudre la crise du canal de Suez.
Les forces militaires du Canada ont subi d'importants changements et de la modernisation de structures de commandement au cours des années 1960, qui a abouti à l'unification des trois services en 1968 pour créer les Forces armées canadiennes.
Opérations [modifier]
Les Forces armées canadiennes ou ses régiments ont servi lors de la guerre de 1812, les raids féniens (1866-1871), la rébellion du Nord-Ouest, la Seconde Guerre des Boers la Première Guerre mondiale, la Seconde Guerre mondiale, la guerre de Corée, la guerre du Golfe (1990-1991) et la guerre du Kosovo. De plus, les FC ont contribué à l'ONU pour des missions de maintien de la paix et des guerres non déclarées comme lors de la crise du canal de Suez, en Bosnie, en Croatie ou bien en Afghanistan.
Certaines batailles importantes dans lesquelles les forces armées canadiennes ont participé incluent la bataille de la crête de Vimy, la bataille de la Somme, le débarquement de Dieppe (en Haute-Normandie), le débarquement de Normandie (Juno beach), la bataille du Saint-Laurent, la bataille de l’Escaut. Les Forces armées canadiennes lors de ces batailles ont combattu sous commandement britannique.
À la fin de la Seconde Guerre Mondiale, des zones au nord de la rivière Rhin et de Lek furent libérées de l'occupation de l'Allemagne Nazi presque uniquement par les formations canadiennes. Ils ont quitté le pays quelques mois plus tard après avoir restauré la loi et l'ordre.
Présentement, plus de 3000 soldats, marins et aviateurs canadiens sont déployés outre-mer dans 11 opérations, dont la force internationale d'assistance et de sécurité en Afghanistan.
Situation après la Seconde Guerre mondiale [modifier]
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, le Canada possédait la troisième marine[2] et la quatrième force aérienne[6] au monde en plus d'avoir la plus grande armée de volontaires jamais levée par le Canada (la conscription pour le service outre-mer a été introduite près de la fin de la guerre), 2400 conscrits ont vu le combat (voir la crise de la conscription (1944)). Les dépenses militaires et le nombre de troupes sont demeurés élevés au début de la guerre froide, mais ont rapidement baissé entre 1960 et 1970 pour cause de perception de la menace du pacte de Varsovie considérée moins grande. Au cours des années 1990, de nombreuses coupes budgétaires ont entraîné d'autres réductions de personnels militaires, du nombre de bases. De la fin de la Seconde Guerre mondiale, le Canada a maintenu une force terrestre et aérienne sous le commandement de l'OTAN dans la partie ouest de l'Allemagne.
Récemment, le gouvernement Conservateur a procédé à l'achat de nouveaux équipements et a augmenté le financement pour le recrutement et la formation en plus d'avoir rétabli une unité aéroportée (voir l'affaire somalienne) désormais appelée régiment des opérations spéciales du Canada.
L'unification [modifier]
Les forces canadiennes, contrairement aux armées comme celle de la France ou des États-Unis, ont une structure de commandement unifiée.
Une unification controversée [modifier]
En mars 1964, le livre blanc sur la défense comprenait une importante restructuration des trois branches de l'armée. Le livre blanc décrivait une réorganisation qui comprenait une intégration des opérations, du support logistique, du personnel et l'administration des services distincts sous un système de commandement fonctionnel.
L'unification reçut de la part du personnel des trois services une forte opposition qui mena au congédiement du commandant opérationnel de la marine, Contre-amiral William Landymore, en plus de forcer la retraite d’autres officiers seniors.
Les protestations du personnel et des supérieurs n'ont eu aucun effet et le 1er février 1968, le projet de loi C-243, le projet de loi sur la réorganisation des Forces canadiennes, est devenu une loi. La marine royale canadienne, l'armée canadienne et l'aviation royale du Canada furent combinées en un seul service : les forces armées canadiennes.
La controverse entourant cette unification s'est atténuée au cours des dernières 40 années. Par contre, quelques protestations surviennent, majoritairement dans le Canada anglais, pour rétablir l'appellation historique des trois services militaires.
Les commandements [modifier]
Armée de terre canadienne [modifier]
Un blindé Leopard C1
Soldat canadien dans un G-Wagon en 2008Article détaillé : Armée de terre canadienne.
L'armée de terre canadienne est dirigée par le biais de quatre formations déterminées géographiquement appelées secteur :
Secteur de l'Atlantique de la Force terrestre basé à la BFC Halifax, à Halifax
Secteur du Québec de la Force terrestre basé à Montréal
Secteur du Centre de la Force terrestre basé au manège militaire Denison à Toronto
Secteur de l'Ouest de la Force terrestre basé à Edmonton
Aujourd'hui, la force régulière de la composante du commandement de la Force terrestre (armée) se compose de trois groupes-brigade, avec des éléments d'un quatrième situé à la BFC Gagetown:
1er Groupe-brigade mécanisé du Canada - BFC Edmonton et BFC Shilo
2e Groupe-brigade mécanisé du Canada - BFC Petawawa et BFC Gagetown
5e Groupe-brigade mécanisé du Canada - BFC Valcartier et Québec
Chaque groupe-brigade contient un régiment d'artillerie, d'un de véhicules blindés de combat et d'un de génie militaire et de trois bataillons d'infanterie, ainsi que d'un bataillon de services de (logistique), d'un quartier-général/d'un escadron pour les communications militaires, et plusieurs organisations mineures. Un Escadron d'hélicoptères tactiques et une ambulance de campagne sont situés dans chaque brigade, mais ne fait pas partie de la structure de commandement de la brigade.
Chaque zone de la force terrestre a, en plus de troupes de la Force régulière, des forces de la réserve organisées dans un total de dix groupes de brigade de réserve. Les SAFT et SQFT ont deux groupes de brigade de réserve et SCFT et SOFT en ont trois chacun.
D'importants établissements de formation et des troupes non associés aux brigades existent à BFC Wainwright, et sur la BFC Gagetown et sur ASU Saint-Jean ( maintenant attaché à BFC Montréal.) Chaque région a également un centre de formation.
Liste des unités de la force terrestre canadienne
Marine canadienne [modifier]
NCSM Victoria
NCSM Algonquin
NCSM ReginaLes forces navales du Canada incluent 33 navires de guerre et sous-marins et plusieurs navires auxiliaires. Les navires sont déployés en 2 flottes. L'une est située dans le Pacifique basé à CFB Esquimalt et l'autre dans l'Atlantique basée à CFB Halifax. Aucune force navale permanente n'est basée dans l'océan Arctique.
L'aéronautique navale appartient à la Force aérienne du Canada, mais est placée sous le commandement maritime.
Les noms de ces bâtiments sont précédés du sigle NCSM (Navire canadien de Sa Majesté) ou en anglais HMCS (Her Majesty's Canadian Ship).
Article détaillé : Liste des navires de la Marine canadienne.
Force aérienne du Canada [modifier]
Article détaillé : Force aérienne du Canada.
La force aérienne du Canada est déployée à travers treize bases au Canada et sont sous la direction de la 1re Division aérienne du Canada et constitue la région canadienne du NORAD. Les principales bases aériennes sont situées en Colombie-Britannique, en Alberta, en Saskatchewan, en Ontario, au Québec, en Nouvelle-Écosse et à Terre-Neuve-et-Labrador alors que les installations administratives et de commandements sont situées à Winnipeg et North Bay. Une composante canadienne faisant partie de la force aéroportée de l'OTAN est basée à la base aérienne de Geilenkirchen.
Commandement du Canada (CANCOM) [modifier]
Un avion de chasse CF-18A.Le Commandement du Canada est une composante opérationnelle créée le 31 janvier 2006 dans le but d'améliorer le temps de réponse contre le terrorisme intérieur et les désastres naturels. Il est responsable de coordonner l'armée, la marine et la force aérienne afin d'assurer la sécurité nationale dans les situations d'urgence et routinière. Le commandement Canada travaille en étroite collaboration avec le United States Northern Command, ainsi que le département de la Sécurité intérieure des États-Unis.
Le commandant du commandement du Canada est présentement le Lieutenant-General M.J. Dumais. Il se rapporte directement au le chef d'état-major.
CANCOM dirige les opérations nationales grâce à six forces opérationnelles interarmées en plus d'être responsable avec force opérationnelle mixe du Nord pour les activités auparavant prises en charge par les forces armées canadiennes Zone Nord.
Commandement de la Force expéditionnaire du Canada (COMFEC) [modifier]
Ce commandement, créé le 1er février 2006, est responsable de toutes les opérations menées à l'extérieur de l'Amérique du Nord. Le commandant du COMFEC est le lieutenant-général Michel Gauthier. Relevant directement du CEMD, il est responsable de la conduite de toutes les opérations internationales — humanitaire, maintien de la paix et de combat — et a les pouvoirs nécessaires pour s'acquitter de ces responsabilités.
Commandement des Forces d'opérations spéciales du Canada (CANSOFCOM) [modifier]
Ce commandement est responsable des unités des forces spéciales. Cela inclut la deuxième Force opérationnelle interarmées (JTF2), le régiment des opérations spéciales du Canada (ROSC), la compagnie de défense nucléaire, biologique et chimique interarmées (CIDNBC) et une unité aérienne pour les opérations spéciales basée avec le 427e Escadron, installée à la BFC Petawawa (Ontario). Cette force est dirigée par le Colonel D. Michael Day, CD.
Commandement du soutien opérationnel du Canada [modifier]
Réserve des Forces armées canadienne [modifier]
La réserve des FC est divisée en quatre :
la Première réserve,
la Réserve supplémentaire,
les Rangers canadiens et
Service d’administration et d’instruction pour les organisations de cadets (SAIOC).
La force de réserve est représentée, mais pas commandée, au QGDN par le chef des Réserves et Cadets qui est habituellement un Major-général ou un contre-amiral.
La Première réserve [modifier]
La Première réserve comprend des citoyens soldats, marins, aviateurs et de train et qui sont affectés à des opérations des FC ou de ses fonctions à titre occasionnel ou en cours de base. Chaque force de réserve est responsable administrativement et opérationnellement à un commandement qui correspondant à son environnement soit la Réserve navale (RESNAV), la Réserve de l’armée de terre et la Réserve aérienne. En outre, il a une force de réserve primaire qui ne relevant pas sous un commandement environnement, la Réserve des services de santé. Le nombre de réservistes est d'environ 25 000 membres[7].
Les unités de la première Réserve au Québec [modifier]
Réserve navale [modifier]
NCSM CHAMPLAIN
NCSM DONNACONA
NCSM JOLIET
NCSM MONTCALM
NCSM RADISSON
NCSM D'IBERVILLE
Communications [modifier]
713e Régiment des communications
714e Escadron des Communications
712e Escadron des communications
Infanterie [modifier]
Les Fusiliers de Sherbrooke (Sherbrooke)
Fusiliers St-Laurent (Rivière-du-Loup, Rimouski, Matane)
Régiment de la Chaudière (Lévis, Beauce, Lac Mégantic)
Régiment du Saguenay
BlackWatch (Montréal)
Canadian Grenadiers Guards (Montréal)
4e Bataillon Royal 22e Régiment (Laval)
6e Bataillon Royal 22e Régiment (St-Hyacinthe et Drummondville)
Le Régiment de Maisonneuve (Montréal)
Les Fusiliers Mont-Royal (Montréal)
Voltigeurs de Québec (Québec)
Royal Montreal Regiment (Montréal)
Artillerie [modifier]
6e RAC (Lévis)→plus vieux régiment d'artillerie francophone canadien
62e RAC (Shawinigan)
2 RAC (Montréal)
Membres du Sherbrooke Hussars en entraînement Blindés [modifier]
The Sherbrooke Hussars (Sherbrooke)
12e RBC (Trois-Rivières)
RCH (Montréal)
Le régiment de Hull
Génie [modifier]
34e Régiment du génie de combat (Montréal et Rouyn-Noranda)
35e Régiment du génie de combat (Québec)
Service [modifier]
51e Bataillon des services du Canada ( St-Hubert)
55e Bataillon des services du Canada ( St-Malo)
Médicaux [modifier]
51e Ambulance de Campagne
52e Ambulance de Campagne
55e Ambulance de Campagne
La Réserve supplémentaire [modifier]
«La Réserve supplémentaire consiste en anciens membres de la Force régulière et de la Réserve et a un effectif de 28 000 membres. Ceux-ci suivent une instruction militaire mais ne jouent aucun rôle actif hors du pays, ils assurent une réserve de personnel que l’on peut appeler en cas d’urgence.»[7].
Rangers canadiens [modifier]
Les rangers canadiens font partie de la réserve des FC. Ils assurent la surveillance et patrouillent dans l'arctique du Canada et dans d'autres endroits reculés. Ils sont une composante essentielle du Canada dans l'exercice de la souveraineté sur son territoire.
Service d’administration et d’instruction pour les organisations de cadets (SAIOC) [modifier]
Le Service d’administration et d’instruction pour les organisations de cadets (SAIOC) se compose d'environ 7500 officiers et élèves-officiers dont le premier devoir est la formation, la sécurité, la supervision et l'administration de près de 60 000 jeunes du Mouvement des cadets du Canada . Le SAIOC est une sous-composante de la Réserve des Forces armées canadiennes, et représente les trois éléments: la mer, l'armée de terre et de l'air. Les cadets pour qui le SAIOC est responsable sont âgés entre 12 et 19 (cadets peuvent s'inscrire sur leur 12e anniversaire, et doit quitter lors de leur 19e anniversaire), et sont placés dans environ 1 150 corps et escadrons de partout au Canada[8].
De nombreux officiers du SAIOC sont d'anciens cadets qui souhaitent continuer leur participation dans le Mouvement des cadets du Canada avec les cadets de la Marine royale du Canada, des cadets royaux de l'Armée canadienne, ou les cadets de l'aviation royale du Canada. D'autres sont des retraités de la Force régulière ou de Réserve, des parents ou des membres de la communauté locale.
Déploiements en cours [modifier]
Depuis 2001, 2 500 soldats sont déployés en Afghanistan dans le cadre de la mission de l'OTAN Force internationale d'assistance et de sécurité. Les FC appellent ce déploiement l'Opération Athena.
En plus de ce déploiement, de petits détachements de militaires canadiens sont basés dans différents pays pour de l'espionnage, de l'assistance ou de la logistique comme à Camp Mirage ou à Haïti[9].
En juillet 2009, le journal canadien Le Devoir a obtenu copie d'un document produit par les FC à propos de l'état des véhicules de l'armée de terre en activité en Afghanistan : entre 35 % et 60 % des véhicules de la flotte n'est pas en état de fonctionner. Le général Andrew Leslie, chef d'état-major de l'armée de terre, décrit la situation comme étant « à haut risque », car le taux habituellement acceptable oscille autour de 10 %[10]. À cause des problèmes vécus en Afghanistan ainsi qu'au départ à la retraite de plusieurs hauts gradés, la force armée de terre opèrerait au-delà des limites acceptables au Canada[11].
Dépenses militaires [modifier]
La défense est, au Canada, sous juridiction exclusivement fédérale : les dépenses liées à la défense pour l'année fiscale 2008-2009 sont estimées à 18,9 milliards CAD[12]. En 2005, le budget du gouvernement fédéral canadien à alloué un montant additionnel de 12,8 milliards CAD sur cinq ans pour le département de la Défense nationale et s'est engagé à augmenter les effectifs militaires de plus de 5 000 personnes dans la Force régulière et de 3 000 pour la Première réserve[13].
Dans le budget 2006, le gouvernement du Canada s'est engagé à maintenir l'augmentation du budget de 2005 pour le DDN et de prévoir un montant additionnel de 5,3 milliards CAD sur cinq ans pour augmenté la force régulière de 13 000 personnes et la réserve de 10 000 en plus d'un montant pour des dépenses non précisées. À la fin de juin 2006, le gouvernement fédéral a fait une série d'annonces à propos du plan « Le Canada d'abord » pour l'approvisionnement de la Défense[14]. Ce plan prévoit 17,1 milliards CAD pour l'achat de nouveaux camions pour les LF, les avions de transport et des hélicoptères pour l'AIRCOM, et des navires de soutien interarmées pour le MARCOM[15] (en 2006, le gouvernement fédéral a annoncé que la construction de ces navires était reportée indéfiniment).
Bases [modifier]
Les Forces armées canadiennes ont un certain nombre d'installations actives à travers le pays, dont certaines sont interarmées. Il existe également un certain nombre d'installations qui ont été fermées lors des différentes coupes dans les dépenses dans la défense depuis les années 1970.