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 Du don entre particuliers au recyclage

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freitas
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MessageSujet: Du don entre particuliers au recyclage   Du don entre particuliers au recyclage EmptyDim 4 Mar 2012 - 14:19

Du don entre particuliers au recyclage 134424

Du don entre particuliers au recyclage, en passant par la réparation
ou le partage de services, les consommateurs rivalisent d'idées pour
préserver leur pouvoir d'achat et, parfois, leurs idéaux aux accents
écologiques.





Du don entre particuliers au recyclage Coeur-
Les Français font de plus en plus le choix de la consommation
durable. Avec la crise, leur nouveau credo est «consommer moins mais
consommer mieux». L'année 2012 démarre d'ailleurs dans la morosité sur
le front de la consommation. Les Français ont réduit leurs dépenses de 0,4% en janvier, a annoncé l'Insee mardi. Et ce, malgré les soldes. Selon un récent sondage Ifop*,
le relèvement des salaires et du pouvoir d'achat est une préoccupation
prioritaire pour 58% des Français (+ 7 points par rapport à août 2011)
dans le contexte de l'élection présidentielle. Outre ces inquiétudes,
les idéaux de consommation aux accents écologiques trouvent un nouvel
écho en ces temps de crise. Petit tour d'horizon des dernières tendances
en matière de chasse au gaspillage.

Les dons entre particuliers, pour ne plus jeter

«Don après don, nous changeons le monde». Tel est le slogan de Freecycle.org,
un réseau mondial de dons entre particuliers né aux Etats-Unis en 2003,
qui compte aujourd'hui 7 millions de membres dans 95 pays. En France,
il revendique un peu plus de 44.000 membres. Le principe est simple: les
internautes s'inscrivent gratuitement sur le site pour entrer en
relation avec d'autres particuliers et procéder à des dons et
récupération d'objets. Avec plus de 345.000 membres, le site Donnons.org
créé en 2006 n'a jamais connu la crise. En février, plus de 9000
personnes se sont inscrites sur le site, après plus de 11.000 nouveaux
membres en janvier. «Avec la baisse du pouvoir d'achat,
nos membres recherchent une façon alternative de consommer, et veulent
donner une seconde vie aux objets au lieu d'inonder les déchetteries»,
explique Isabelle Geist, modératrice sur Donnons.org.
Pour les plus démunis, ce site leur permet d'accéder gratuitement à
certains équipements. «A la différence des associations, nous
fonctionnons comme un réseau social. Certaines personnes restent en
contact après avoir procédé à un don.»


Le «fait maison», un bon plan

Le tricot a de nouveau la cote! Tout comme la cuisine, la couture, le
bricolage ou la déco. Le nombre d'ateliers de loisirs créatifs et de
blogs spécialisés a explosé en France.
Selon le syndicat Créaplus, 33% des Français pratiquent régulièrement
une activité créative. Des talents qu'ils exercent en grande majorité
dans leur cuisine. «Le ‘fait maison' coûte moins cher que les petits
plats industrialisés», selon Sophie Gaubert, créatrice du blog Cooking is beautiful.
Le «come-back» le plus spectaculaire reste celui du tricot. «Le crochet
qui était le summum du ringard est devenu très à la mode surtout auprès
d'un jeune public», confirme Flore Vallery-Radot, qui a créé Tricotin.com,
en 1999, un site qui propose des cours de tricotage et une boutique en
ligne. Le tricot est aussi un moyen de se démarquer du lot. «Certains en
profitent pour fabriquer des produits très personnalisés qui ne se
verront jamais dans le commerce», raconte Juliette Smeets, professeur
d'anglais à Bourges, qui a rejoint un club qui se réunit dans un pub de
la ville chaque semaine.

Le «charity shop» à l'anglaise, un décollage timide mais certain

Le concept anglais de «charity shop» a débarqué en France en 2007,
lorsque l'ONG Oxfam a ouvert une librairie d'occasion à Lille. Depuis,
l'association a investi Paris, où deux «bouquineries» se sont
installées. En décembre, elle est passée à la vitesse supérieure, en
ouvrant sa première friperie à Lille. Mais avec seulement quatre
boutiques en quatre ans, l'ONG peine à faire décoller ses «charity shops»
dans le pays. «Les achats de produits de seconde main ou ‘vintage' sont
très tendance au Royaume-Uni, tandis que les Français sont moins
attirés par ce mode de consommation», explique Stéphanie Dufour,
directrice générale adjointe en charge des finances et du développement
d'Oxfam France. Crise oblige, ils pourraient toutefois y prendre goût.
«Nous développons des magasins comme les autres, aussi bien achalandés
et aménagés. Mais les produits mis en vente à petits prix proviennent de
dons de particuliers ou d'entreprises», souligne Stéphanie Dufour. «Le
succès de sites comme eBay montre bien que la seconde main, qui était
une barrière à l'entrée en France, va finir par s'imposer», veut-elle
bien parier.



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Selon le Natural Marketing Institute, 71 % des Français plébiscitent l'achat de produits locaux. Crédits photo : ANNE-CHRISTINE POUJOULAT/AFP


Le retour en grâce des produits locaux

La mondialisation a-t-elle fait son temps? Selon une étude du Natural
Marketing Institute publiée en mars, 71 % des Français affirment qu'il
est important pour eux d'acheter des produits locaux. Surfant sur la
vague de l'offre de proximité popularisée par les associations paysannes
(Amap), la SNCF a lancé en 2007 l'opération «Panier Fraîcheur»
dans une quarantaine de gares en Ile-de-France et en Province. Les
Français sont conquis. Aujourd'hui, 20.000 kilos de fruits et légumes
sont vendus chaque semaine à 2500 familles rien qu'en région parisienne.
Selon les producteurs, deux tailles de paniers peuvent être proposés:
un petit panier de 4,5 kilos à 10 euros et un grand format d'environ 6
kilos à 15 euros. «C'est un moyen d'acheter directement au producteur,
en évitant la chaîne d'intermédiaires», explique Martin de La Rue,
enseignant à Puteaux, en région parisienne. «Puis les produits sont
meilleurs que ceux proposés en supermarchés, bien souvent importés de
loin!» Les distributeurs mettent aussi le terroir à l'honneur, comme
Carrefour avec sa marque Reflets de France, tandis que des régions de
France s'essaient au «marketing territorial». L'année dernière, la Bretagne est officiellement devenue une marque.

La location pour «consommer malin»

Autolib', le service de location de voitures électriques en libre service,
a démarré à Paris et dans 46 villes d'Ile-de-France en décembre.
«Autolib' créé un nouveau segment de marché, à savoir la location de
très courte durée», commente André Gallin, président de la branche
loueurs du Conseil national des professionnels de l'automobile (CNPA).
Ce service reflète surtout l'engouement des Français pour le «consommer
malin», ou comment utiliser un produit juste quand on en a besoin.
Aujourd'hui, une multitude de sites d'e-location,
comme e-loue, Zilok, Goopes ou encore Consoloc, fourmille sur Internet.
Cette tendance à la «consommation collaborative» est apparue aux
Etats-Unis début 2010 sur le modèle du «peer-to-peer», le partage de
fichiers informatiques.

Réparer au lieu de racheter

Un mode de vie aux antipodes de la société de consommation.
De plus en plus de Français s'accrochent à leurs vieux objets au point
de les faire réparer lorsqu'ils ne fonctionnent plus. Dans son livre Tout réparer à Paris,
Sophie Lemp prédit la mort du «prêt-à-jeter». Ce guide recense les
magasins de la capitale qui proposent des réparations en tout genre - du
verre ébréché au vieux sac en cuir, en passant par des bijoux ou des
rasoirs électriques. «Je pense qu'on peut tout réparer», a expliqué
l'auteur sur France 2.
Elle se réjouit de voir les nouvelles générations s'intéresser au
recyclage. «Il y a encore quelques années, on jetait tout.» Encore une
fois, Internet s'est emparé du phénomène, avec l'apparition de sites
comme Comment réparer.com sur lequel des internautes s'échangent des tuyaux de bricolage.

* Étude menée auprès d'un échantillon de 992 personnes, représentatif
de la population française âgée de 18 ans et plus, du 14 au 17 février
2012
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