freitas ADMINISTRATEUR
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| Sujet: A Dax on écoule ses munitions Lun 5 Mar 2012 - 1:56 | |
| A Dax on écoule ses munitions dans des gâteries sur le bord des routes
A Tarbes on écoule ses munitions dans des braderies sur des sites Internet (ci-dessous extrait final du bulletin News Mili en PJ) Tarbes : des chargeurs de fusil-mitrailleur Famas en vente sur Internet
Mis à jour le 28 janvier 2012 à 07h32 Par david briand Un militaire a passé une annonce pour vendre des munitions de guerre, récupérées en douce lors d'une mission en Afrique.
Des chargeurs de ce type se sont retrouvés en vente sur Internet. (photo dr) «Vends 12 chargeurs pour Famas emballés ». En novembre 2009, les habitués du site Internet de petites annonces Aucland ont pu sourire en apercevant cette offre pour le moins désarmante. Les gendarmes de la brigade de recherches de Bagnères-de-Bigorre se sont beaucoup moins amusés en découvrant que le numéro de téléphone du vendeur était attribué à un militaire aguerri du 1er régiment de hussards parachutistes de Tarbes. L'enquête a déterminé que c'est un autre militaire, affecté au génie d'Angers, qui était « prioritaire » pour acheter le lot. « C'était un peu la foire » Ce matériel de guerre ne provenait pas de l'armurerie du régiment tarbais, mais a été récupéré par le militaire en 2003 sur le tarmac d'un aéroport africain. Le Tarbais participait à l'opération Artémis en République démocratique du Congo. Une mission militaire de protection des populations civiles menée par l'Union européenne, sous mandat de l'ONU. Les contrôles du matériel n'étaient pas conduits avec une rigueur martiale, au dire du militaire. « C'était un peu la foire, cette opération », a-t-il expliqué devant la chambre spécialisée des affaires militaires de Pau. Une juridiction peu connue, chargée de juger les militaires pour les délits commis dans l'exercice de leurs fonctions. Habitué des annonces La fusillade de Carcassonne, en juin 2008, a poussé ce brigadier-chef de 39 ans à se débarrasser de cet attirail devenu encombrant. Lors d'une journée portes ouvertes de ce régiment de parachutistes, 17 personnes avaient été blessées par un Famas chargé par erreur de balles réelles. Suite à cette bévue, des boxes avaient été mis en place dans les casernes afin que les militaires déposent, anonymement, les armes qu'ils avaient frauduleusement soustraites… Mais plutôt que d'opter pour cette solution, le militaire a préféré en tirer des bénéfices en vendant sur Internet ces 12 chargeurs (complétés de six anciens). Une pratique commerciale qui ne lui était pas inconnue. Ces dernières années, il avait ainsi vendu de la même manière ses surplus d'uniformes ainsi que ceux récupérés auprès de collègues partant à la retraite. Tout à fait légal, ce business lui avait rapporté 4 000 euros. « Ce n'était pas la manière la plus intelligente de me séparer des chargeurs », a admis le militaire, qui a été condamné à quatre mois de prison avec sursis et 1 500 euros d'amende. | |
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