Trois enfants hospitalisés à Bordeaux après une intoxication liée à des steaks hachésblié le 25/06/2012
| 15:31 , mis à jour le 25/06/2012 | 15:48
Trois enfants sonttoujours hospitalisés à Bordeaux,
lundi 25 juin 2012, après une intoxication liée à la consommation de
steaks hachés vendus sous les marques Jean Rozé, Netto et Top Budget.
(JEAN MICHEL MAZET / MAXPPP)
Est-ce le retour de la bactérie E.coli, qui avait entraîné des
dizaines d'intoxications en 2011 ? Hospitalisés la semaine passée, trois
enfants sont toujours à l'hôpital Pellegrin de Bordeaux, lundi 25 juin.
Ils ont été admis pour une intoxication liée à la consommation de
steaks hachés frais. Dans l'un des trois cas, la présence de la bactérie
Escherichia coli, responsable de diarrhées parfois sanglantes, douleurs
abdominales et vomissements accompagnés ou non de fièvre, a été
confirmée.
L'enfant concerné est une fillette de huit ans, hospitalisée dans un
"état stable mais très sévère", dans le service deréanimation
pédiatrique. Deux autres patients, un adolescent de 14 ans et une
petite fille de deux ans et demi, sont eux aussi hospitalisés. Leur
"état s'améliore mais [ils]
restent sous surveillance", indique une porte-parole de l'Agence régionale de santé (ARS). Pour ces deux patients,
"les résultats [concernant une présence de la bactérie E.coli]
sont attendus mardi".
Numéro vert et alerte sanitaireLes
steaks hachés incriminés, consommés par les trois patients, proviennent
de deux magasins différents et ont été vendus sous les marques
Jean Rozé, Netto et Top Budget et l'appellation "steaks hachés frais 15 %
de matière grasse" et "steak haché frais 20 % de matière grasse". Tous
sont produits par la Société des viandes élaborées d'Estillac, basée
dans le Lot-et-Garonne.
Dès samedi, les
enseignes Intermarché et Netto ont lancé une alerte sanitaire et appelé
les acheteurs de steaks hachés à la vigilance, dans 16 départements du
Sud-Ouest. Les steaks sont périmés depuis le 15 juin mais les personnes
qui les auraient congelés sont priées de les rapporter au point de
vente. Le quotidien
Sud Ouest indique qu'un numéro vert (0 800 100 233) a été mis en place à l'attention des consommateurs.
Pour le moment,
"on ne peut pas déterminer avec certitude l'origine de la bactérie", a assuré Benoît Joly, directeur du site de production, à
Sud Ouest.
"Les analyses quotidiennes effectuées pendant la production n'ont rien révélé", a-t-il déclaré, indiquant que
"c'est la première fois que nous sommes amenés à mettre en place un principe de précaution sur notre site".